Soirée thématique : Des faits peu connus de la Première Guerre mondiale

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Pour clôturer l'exposition sur le centenaire du début de la Première Guerre mondiale, la bibliothèque recevaient pour sa soirée thématique, deux intervenants abordant des sujets peu connus.

En première partie, Jack Bourguet présenta : "1917-1920 : l'Europe de tous les dangers". Jack évoqua les dernières années de la guerre en Europe centrale et orientale. En 1917, le front se stabilise et on sait que la guerre sera longue, on ne croit plus à la paix. Donnant de nombreux exemples et détails peu connus comme les mutineries de 16 000 soldats russes installés au camp de La Courtine, dans la Creuse, qui souhaitent suite à la révolution russe rentrer dans leur pays. Après plusieurs semaines, ils se rendirent au prix de plusieurs dizaines de morts. Un Paris fictif fut créé car pour l'aviation ennemie, une zone très éclairée en pleine nuit ne pouvait être que la capitale. Furent mentionnés aussi les 436 chiens de traineaux achetés au Canada et utilisés sur le front.

Jack retraça, grâce à des cartes postales envoyées à sa famille, l'itinéraire d'un soldat français qui, ayant fait ses classes en 1918, va traverser l'Europe centrale, la Yougoslavie, la Hongrie, la Roumanie jusqu'à son arrivé à Constantinople.

Si la Première guerre mondiale est une guerre économique, c'est aussi une guerre de territoires. Avec la chute des empires, les frontières sont redessinées.

En deuxième partie, Philippe Rouinssard proposa : "Troupes et fronts coloniaux".

Le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et la Belgique possèdent en 1914, des empires coloniaux, fort nombreux pour le R.U. et la France. Très rapidement, les possessions allemandes vont tomber aux mains des alliés, excepté le Deutsch Ostafrika, l'Afrique orientale allemande, correspondant aux états actuels de Tanzanie, du Burundi et du Rwanda. A sa tête, le lieutenant-colonel Paul-Emil von Lettow-Vorbeck résistera avec ses hommes et ne se rendra que fin novembre 1918, après la capitulation du Reich. A son décès en 1964, certains de ses anciens soldats africains ayant combattu sous ses ordres se déplacèrent jusqu'en Allemagne pour lui rendre un dernier hommage. Héros en Allemagne, il est fort peu connu dans les autres pays d'Europe.

Le bilan est très lourd pour les troupes coloniales comme pour les soldats européens. Les soldats survivants sont très mal récompensés de leur sacrifice. Ils patientent de longs mois avant de regagner leurs pays d'origine. Lors de leur retour, ils sont en décalage avec la société coloniale et peu nombreux sont les invalides qui touchent une pension. Ils sont les grands oubliés de la victoire.

Lors de nos commémorations, n'oublions pas ces milliers de jeunes gens braves, morts pour une patrie qui n'était pas la leur, tombés et enterrés loin de chez eux, sans vraiment comprendre pourquoi ils ont été sacrifiés.

L'exposition et les animations de ce mois de novembre s'achèvent. Merci à tous les intervenants et aux prêteurs qui ont mis à la disposition du public tous les objets qu'ils avaient en leur possession. Cette exposition, ayant fait sortir des placards et des cartons ces précieux documents, a eu pour but de faire revivre pour quelques semaines le souvenir de tous ces soldats de métropole ou des colonies qui se sont vaillamment battus, au prix de leur vie ou d'un traumatisme physique ou moral qui les a accompagnés jusqu'à leur mort.

Jack donnant précisions et détails

Jack donnant précisions et détails

Itinéraire retracé grâce aux cartes postales envoyées par le soldat français à sa famille

Itinéraire retracé grâce aux cartes postales envoyées par le soldat français à sa famille

Itinéraire de retour : le soldat demande que soient conservées ses cartes pour le souvenir

Itinéraire de retour : le soldat demande que soient conservées ses cartes pour le souvenir

Jack devant la carte des Etats Danubiens

Jack devant la carte des Etats Danubiens

Philippe montrant l'Afrique orientale allemande : Seule colonie allemande qui résistera jusqu'en 1918

Philippe montrant l'Afrique orientale allemande : Seule colonie allemande qui résistera jusqu'en 1918

Soirée thématique : Des faits peu connus de la Première Guerre mondiale
Dernier couplet de "No man's land" d'Eric Bogle, balade irlandaise

Dernier couplet de "No man's land" d'Eric Bogle, balade irlandaise

Mari-Jo, pour accompagner l'exposé de Jack, a proposé "le gâteau des poilus"

Mari-Jo, pour accompagner l'exposé de Jack, a proposé "le gâteau des poilus"

Colonies obligent : un biscuit à la banane

Colonies obligent : un biscuit à la banane

Il faut bien goûter !

Il faut bien goûter !

Un verre de cidre après avoir parlé, ça ne se refuse pas !

Un verre de cidre après avoir parlé, ça ne se refuse pas !

On donne encore quelques explications

On donne encore quelques explications

On fait la pause, on discute, on a de la chance de vivre dans un pays en paix !

On fait la pause, on discute, on a de la chance de vivre dans un pays en paix !

Gâteau es Colonies à la banane

Ingrédients

  • 4 bananes bien mûres
  • 160g de beurre
  • 4 œufs
  • 200g de sucre de sucre roux
  • 250g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 1 sachet sucre vanillé
  • 1 c à s de rhum brun

Préparation

Ecraser les 4 bananes en purée et les mettre de côté.

Mélanger ensuite tous les ingrédients et ajouter la purée de bananes.

Mettre dans un moule et cuire 25 mn thermostat 3/4 (150°C).

 

 

Gâteaux de POILUS

Ingrédients

  • 200 g de sucre
  • 250 g de farine
  • ½ paquet de levure
  • 1 tasse de lait
  • 1 tasse de raisins secs et fruits confits trempés dans du rhum

Préparation

Mélanger le sucre et le lait de façon à obtenir une pâte bien liée.

Ajouter la farine, la levure, les fruits confits et les raisins bien gonflés par le rhum.

Verser la préparation dans une tôle couverte d'un papier sulfurisé, cuire 15 minutes à 280°.

Sortir la plaque du four, découper en bâtonnets à peu près réguliers d'un centimètre de large.

Remettre au four 35 minutes à 180 degrés.

Bien surveiller car selon le four cela peut brûler très vite,

Publié dans APERITIFS THEMATIQUES

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