Après les pastels secs, les sculptures de Béatrice Tisserand
Durant tout le mois de février 2016, vous retrouverez, comme nous vous l'avions promis Béatrice Tisserand. Après avoir régalé les lecteurs et les visiteurs avec ses pastels secs sur papier au cours du mois de décembre 2015, Béatrice nous propose ses sculptures sur bois. Car, comme l'artiste le dit elle-même "Peindre le bois ne me suffisait pas ! Palper cette matière me démangeait et j’ai franchi le pas. Quel enchantement de faire naitre d'un morceau de noyer ou de tilleul une forme qu'y si cachait !" Béatrice était familiarisée depuis longtemps avec la matière et les outils car elle avait suivi une formation de menuiserie mais c'est le côté art et précision qui lui ont fait retrouver avec beaucoup de plaisir l'odeur du bois et le maniement de la gouge. La sculptrice utilise essentiellement le noyer car ses veines aux belles couleurs en font un bois d'exception. Cette essence permet également une très belle finition. Quelques sculptures sont en cèdre, pommier ou différents fruitiers, tilleul blanc et même en un bois exotique très précieux : l'amarante, utilisé en ébénisterie, lutherie ou marqueterie. Sa couleur, violet sombre aux veines peu apparentes et son origine, l'Amérique du Sud contrastent avec les autres bois utilisés. Après avoir sculpter les bois à la main à l'aide de la gouge, il reste un énorme de travail de finition : le ponçage et ensuite les pièces sont cirées. L'artiste qui a suivi à la MJC de Palente, un atelier de sculpture sur bois, tient à remercier Vincent Martin et Alann Bole qui lui ont permis de réaliser son rêve : passer de la peinture au travail du bois. Pour compléter la présentation de ses pièces, Béatrice propose trois pastels secs représentant le bois. On comprend bien que l'artiste est passée du dessin sur papier du bois à la taille de la matière.
L’exposition est visible les lundis et mercredis de 16h30 à 18h30, les samedis de 11h à 12h et durant les vacances de février, les lundis 15 et 22 février 2016 de 16h30 à 18h30.
Béatrice devant les deux pièces colossales de noyer formant une souche d'un beau diamètre. Plus le bois est vieux, plus il est dur à travailler, Béatrice s'en est bien rendue compte en réalisant ces deux sculptures ! !