CLUB LECTURE NOVEMBRE 2023

LIVRES PRÉSENTÉS :

• Le grand feu de Léonor de Recondo
• Et vous passerez comme des vents fous, de Clara Arnaud
• Je suis la maman du bourreau, de David Lelait-Helo                             
• Le salon de massage, de Mazarine Pingeot
• L'enfant dans le taxi, de Sylvain Prudhomme
• Rose Valland l'espionne à l'œuvre, de Jennifer Lesieur                                 
• Le grand saut, de Thibault Berard

PROCHAINE SÉANCE :

jeudi 21 décembre 2023

de 17h à 18h30

                                       LE GRAND FEU, DE LEONOR DE RECONDO

L'auteure : Leonor De Recondo est née le 10 Août 1976, à Paris dans une famille d’artistes, mère peintre et père sculpteur.

Elle est violoniste. Elle se produit en France et à l’étranger dans des ensembles dédiés à la musique baroque.

Elle commence en 2010, une carrière d’écrivaine avec un 1^er roman  ‘’La grâce du cyprès blanc’’.

En 2013, elle reçoit le prix littéraire des lycéens de Bourgogne avec ‘’Rêves oubliés’’.

Ses autres romans ont depuis reçu de nombreux prix.

Elle a à son compte la publication d’une dizaine de romans, dont ‘’Amours’’ en 2015, prix RTL,Lire  et prix des libraires, ‘’Point cardinal’’ en 2017, ‘’La leçon des ténèbres’’ en 2020 et ‘’Revenir à toi en 2021.

Le roman : Illaria voit le jour en 1699 à Venise. Ses parents la confient à la Piéta, institution qui prend en charge l’éducation des enfants abandonnés ou des enfants dont les parents ne peuvent pas assumer une bouche de plus à nourrir. Illaria a deux soeurs et sa maman prendra en charge la confection des uniformes que les pensionnaires doivent porter. Elle rendra visite à ses parents 1 fois par mois. Elle n’arrive pas à lier des liens avec ses deux autres sœurs qui vivent en permanence avec leurs parents.

Dès son arrivée à la Piéta, Bianca, une éducatrice va la protéger et se prendre d’affection pour Illaria. Tous les enfants reçoivent un enseignement où la musique tient une très grande place. Illaria brille particulièrement dans cette discipline sous la direction de maître Vivaldi et apprend le violon qu’elle joue avec passion. Des concerts sont donnés en présence des Véniciens qui apprécient ces représentations.

Une grande amitié va naître entre Illaria et Prudenzia, issue d’une famille bourgeoise. Prudenzia rentre tous les week- end chez ses parents. Ils  veulent organiser un concert dans leur propriété et demande la présence d’Illaria, pour son plus grand bonheur, elle va pouvoir enfin franchir les portes de ce pensionnat ! La directrice accepte et Illaria se voit projeter à l’extérieur de ces murs.

A l’occasion de cette escapade, le frère de Prudenzia, Paolo, est complètement subjugué par Illaria qui a  alors 15 ans. Il se jure de la mériter et de l’attendre. De son côté, Illaria éprouve une passion dévorante pour ce jeune homme, mais s’interdit d’espérer. Elle transmet alors tous ses sentiments dans l’art de jouer du violon.

Chacun en secret pense l’un à l’autre sans le savoir.

Pourront-ils se revoir et vivre cet amour naissant qui les consume ?

ET VOUS PASSEREZ COMME DES VENTS FOUS, DE CLARA ARNAUD

L’auteure : Clara Arnaud est une écrivaine-voyageuse et romancière. Dès l’âge de 16 ans, elle voyage seule à travers l’Europe, au Québec, en Irlande et au Khirghizistan, où elle peut assouvir sa passion pour les chevaux et la montagne. En 2008, elle a 21 ans et reste en Chine pendant 5 mois. Elle en écrira un récit intitulé « Sur les chemins de Chine », pour lequel elle recevra de nombreux prix. Entre ses voyages, elle se consacre à des études de géographie, de chinois et d’économie à Sciences-Po, ainsi qu’à sa passion pour l’équitation et la course à pied. Clara Arnaud travaille depuis plus de dix ans sur des projets de développement international, particulièrement en Afrique. En 2015, elle consacre son premier roman, « L’orage », à Kinshasa, la capitale du Congo où elle a vécu deux ans. En 2021, elle publie « La verticale du fleuve », une épopée familiale dont l’action se situe en Amérique centrale. Le roman « Et vous passerez comme des vents fous » est paru en août 2023.

Le roman : L’action du roman se passe dans les Pyrénées centrales. Année 1885, Jules, jeune garçon, réussit à capturer un ourson dans sa tanière. Il veut élever cet ourson, le dresser et partir avec lui en Amérique comme montreur d’ours. De nos jours, au printemps, Gaspard, berger, va partir seul en estive dans la haute montagne avec huit cents brebis, qui appartiennent à quatre éleveurs. Gaspard a déjà effectué plusieurs saisons d’estive, mais un drame l’a profondément marqué lors de la dernière estive, et il est très angoissé à l’idée de repartir. D’autant que les ours sont très présents, et nécessitent une attention permanente pendant les quatre mois que dure cette estive. Alma, jeune éthologue d’une trentaine d’années, travaille au centre national pour la biodiversité, et a le projet d’étudier le comportement des ours pour prouver que la cohabitation est possible avec l’être humain. Du printemps à l’automne, sur ces trois saisons, nous allons vivre avec Gaspard et Alma, avec l’ourse, avec les brebis, avec les chiens de garde, avec la montagne, et nous suivrons aussi les pérégrinations de Jules en Amérique avec son ourse. Les descriptions sont magnifiques; on est en immersion complète avec cette nature superbe mais sauvage et avec les animaux. C’est un hymne à la vie, à la nature, qui ne donne pas envie de redescendre de la montagne et qui fait un bien fou. L’écriture est sensible, poétique. Ce roman est une pépite ! Précipitez-vous pour le dévorer !

JE SUIS LA MAMAN DU BOURREAU, DE DAVID LELAIT-HELO

L’auteur : David Lelait-Helo est un romancier français, né à Orléans en 1971. Après des études de littérature et civilisations hispaniques, il devient professeur d’espagnol. En 1997, il publie un ouvrage sur Evita Peron, puis une biographie de Maria Callas. Il délaisse alors l’enseignement pour faire ses débuts de journaliste pour des revues comme gala, Nos Deux, Femme d’aujourd’hui. Il se spécialise dans les portraits de femmes : Romy Schneider, Fanny Ardant, Edith Piaf, Dalida, Vanessa Paradis, Barbara, Line Renaud. En 2006, il publie un roman autobiographique, « Poussière d’homme », qui est une bouleversante lettre d’amour à l’absent, son compagnon décédé de maladie. Plusieurs romans suivront, jusqu’à « Je suis la maman du bourreau », paru en janvier 2022, qui se verra attribué le prix Claude Chabrol 2022.

Le roman : La narratrice se nomme Gabrielle de Miremont, vieille aristocrate de 91 ans, qui vit dans une grande maison bourgeoise avec Josette, sa bonne. Très pieuse, sa devise est « ne jamais rien montrer, taire ses émotions ». Elle est veuve, a eu trois enfants, deux filles insignifiantes et un garçon adoré (lire pages 21 et 22). Ce fils chéri, ce fils parfait, Pierre Marie, qui est prêtre et qui fait sa fierté. Un matin, un gendarme vient lui annoncer la mort de Pierre Marie, retrouvé dans le presbytère, tué en plein cœur d’un coup de fusil. Le même jour, un article dans le journal local fait état d’abus sexuels perpétrés au sein du diocèse par un prêtre. Outrée, Gabrielle demande à rencontrer le journaliste pour lui crier son indignation : comment ose t il rapporter de telles calomnies qui salissent l’Eglise et les prêtres ? Un autre article, le lendemain, donne la parole à Hadrien, qui raconte avoir été abusé par le prêtre de sa paroisse pendant plusieurs années, ce prêtre aimé de tous et reçu dans sa famille comme un ami. Et là, Gabrielle vacille, elle sent la sincérité dans le témoignage d’Hadrien, et mue par un pressentiment, elle veut le rencontrer pour qu’il lui raconte. Hadrien va lui raconter les horreurs qu’il a subies et la honte qu’il porte en lui (page 137). Gabrielle va découvrir l’effroyable vérité, puisque le coupable n’est autre que son fils. Aurait t’elle pu savoir ? Comment a t elle pu donner naissance à un monstre et ne rien voir ? Comment réparer les vies détruites par son fils ? Comment son Dieu a-t-il pu laisser faire ces horreurs ? Gabrielle va dorénavant vivre un calvaire, murée dans son chagrin. Le roman aborde le thème de la pédophilie au sein de l’Eglise, à travers  la descente aux enfers de cette mère brisée. L’horreur est décrit de façon très juste, le roman est court, intense, dérangeant, et se lit d’une traite. Il agit comme un coup de poing et on n’en ressort pas indemne.

Le salon de massage,  de Mazarine Pingeot

officiellement  Mazarine Marie Mitterrand Pingeot depuis 2016, est née le 18 décembre 1974 . Elle est la fille de François Mitterrand et de Anne Pingeot

Elle est professeur d'université de philosophie et écrivaine . Elle a publié beaucoup de roman sur la famille  :

-  Premier roman

-  Ils m'ont dit qui j'étais

-  Bouche cousue

-  Théa

-  Magda

 et bien d'autres ouvrages …

Elle est mère de trois enfants et est séparée de leur père  depuis 2014.

Le salon de massage 

C'est l'histoire d'une jeune femme Souheila, qui vit à Paris dans le XII éme arrondissement auprès de Rémi son compagnon. Elle est institutrice des petits de maternelle et est souvent seule le soir en rentrant car son compagnon rentre très tard.

Un soir en rentrant du travail alors qu'elle flâne dans la rue, elle pousse la porte d'un salon de massage Thaï et prend un abonnement à raison d'une séance par semaine au prix de 50 Euro la séance.

Elle apprécie beaucoup ces massages qui la font entrer dans un autre monde de détente de bien être, en fait d'oubli de tout ce qui l'entoure.

Elle n'en parle pas à Rémi ; elle veut garder ce moment de la semaine rien que pour elle.

Un soir en rentrant et en passant devant le salon de massage elle s'aperçoit que celui ci est fermé sans qu'elle ait été prévenue. Elle s'inquiète et au bout de quelques jours elle est contactée par la brigade des mœurs qui la convoque au commissariat pour la questionner . Elle n'y comprend rien et au fil de l'interrogatoire apprend que les propriétaires du salon sont en fait des malfrats qui s'adonnent à des pratiques particulières, à savoir filmer les clientes pendant le massage, sans qu'elles s'en rendent compte et à relier ces films  sans doute dans des réseaux de prostitution et de  mœurs très louches.

Les policiers lui  montrent  les films où à son grand étonnement elle va se reconnaitre ; de dos bien sûr mais sans équivoque.

Ils vont lui suggérer de porter plainte et de rencontrer les autres victimes .

Ce qui va se produire petit à petit bien malgré elle.

Elle va avouer enfin à Rémi ces séances qui pour elles étaient anodines et celui ci va vouloir la soutenir dans ce groupe de plaignantes qui veulent se constituer  partie civile.

Dés réunions chez l'une ou chez l'autre vont avoir lieu toutes les semaines pour échafauder une stratégie face à ce "viol" supposé.

Mais  Souheila ne sent pas vraiment concernée et ne ressent pas la même chose que les autres. Elle ne se sent pas victime et son attitude face aux autres va pousser le groupe à la rejeter.

Sauf Véronique, belle femme de la cinquantaine qui va la prendre un peu sous sa coupe et lui présenter son mari psychanalyste , qui  va lui suggérer de prendre rendez vous chez lui pour analyser sa situation.

Une relation va naitre entre  elle et Paul et  sa vie va être bouleversée et sa façon de vivre toute chamboulée.

Issue d'une famille pauvre pour ne pas dire misérable elle va retrouver sa mère qui vit à Sarcelles et qui va lui annoncer le décès de sa grand mère marocaine dont elle ignorait l'existence et de cette révélation apprendre toute l'histoire du passé de son père, décédé quand elle avait trois ans et qu'elle ignorait.

Ce roman est très bien mené du début jusqu'à la fin par une plume experte des bons mots et des tournures de phrase pour le moins surprenantes et empreintes d'une grande culture.

L'enfant dans le taxi, de Sylvain Prudhomme

     Sylvain Prudhomme est un écrivain français né à Seyne sur Mer, a grandi à l'étranger particulièrement en Afrique du sud, fera des études de lettres et sera agrégé de lettres. Aura le prix Médicis pour son roman « Par les routes »

L'enfant dans le taxi, est un roman sur la filiation. L'auteur soulève ici le mystère d'un secret de famille.

Lors des funérailles de son grand père, Simon le narrateur va apprendre par un oncle que son grand père, patriarche d'une grande famille, aurait un fils illégitime né de ses amours avec une allemande pendant la guerre d'occupation dans les années 1944.

Simon qui vient de se séparer de sa compagne, veut chercher un dérivatif et va se plonger dans cette histoire Il veut tout connaitre. Où habite-t-il maintenant? Qui le connait? Que fait-il ?Qui sait quoi?.

Il va enfin se décider à en parler avec sa grand mère, qui semble ne rien ignorer de cette histoire; mais refusera catégoriquement d'en parler, sauf en lui confiant que 'M' serait venu alors adolescent, depuis l'Allemagne en taxi (d'où le titre du livre :L'enfant dans le taxi')pour voir son père et lui parler, ce  que ce dernier refusera tout net.'M' sera alors confié pour quelques jours à l'oncle qui l'accueillera chaleureusement, mais 'M' devra repartir et confiera dans un courrier 'Grâce à vous, je me suis enfin senti un fils'

Simon jure qu'il partira à la recherche de  ce fils et de sa mère tant ignorés.

Ce livre est très émouvant, écrit avec beaucoup d'empathie qui nous montre jusqu'où peut aller l'âme humaine dans son renoncement.

400000 enfants sont nés de soldats alliés avec des allemandes durant la dernière guerre, sans doute autant de soldats américains avec des françaises. Un drame de plus pour tous ces enfants à cause d'une guerre.

Rose Valland, L’espionne à l’œuvre

de Jennifer Lesieur

Jennifer Lesieur est née en 1978 .

Elle est responsable des rubriques Culture et Evasion du quotidien Metro depuis 2006.

Elle est l'auteur de la première biographie française de Jack London (Tallandier 2008) qui a remporté la bourse Goncourt de la biographie.

Cette histoire vraie se passe pendant la deuxième guerre mondiale et au delà jusqu'à la mort de l'héroïne.

Rose Vailland est une jeune fille qui monte à Paris pour faire ses études.

Elle est amoureuse de l'art, l'art en général et après ses années d'étude va travailler au Louvre et au musée  du jeu de paume.

Avant la déclaration de guerre , le 29 aout 1939 huit camions sont évacués du Louvre vers la Loire dans les châteaux qui la bordent.

Mais quand la guerre est déclarée et après la débâcle et l'entrée dans Paris des troupes allemandes, Rose va se faire tout petite face aux grands personnages du Reich et espionner tous les jours les faits et gestes de Goering et de ses sous fifres qui vont se servir comme des princes des chefs d'œuvres entreposés au Louvre et au jeu de pomme.

Jeune femme considérée insignifiante par ces belliqueux envahisseurs elle va écouter, noter et faire l'inventaire le soir chez elle en rentrant des œuvres spoliées par les nazis.(au risque d'être arrêtée et fusillée) Elle voit et note tout. Les titres, les artistes, les propriétaires, les origines et les destinations. Car non seulement il s'agit des œuvres d'art de l'état français mais aussi tout ce qui est volé dans les maisons juives quand ceux ci sont déportés.

Elle essaiera avec le responsable du musée  d'en sauver quelques uns mais elle en verra partir des centaines dans des wagons luxueux , direction l'Allemagne et la résidence d'Hitler.

Pendant cinq ans d'occupation elle note tout jusqu'au signalement d'un train bourré de tableaux er de statues qui grâce à elle sera dérouté par les résistants du rail en 1944.

Goering n'est pas le dernier pour se servir et va faire envoyer ses préférés dans son château en Allemagne.

A la fin de la guerre quand les américains auront débarqué elle va partir en Allemagne à ses risques et périls et va tenter avec un officier américain de rechercher les œuvres spoliées ,va en retrouver un grand nombre cachés sous les ponts allemands ou dans des caves souvent bien abimés par les bombardements.

Au fil du temps et après la guerre Rose restera en Allemagne de nombreuses années pour retrouver tous ces tableaux mais aussi des objets de grande valeur afin de les ramener en France et de les restituer aux familles spoliées par les nazis, quand elle les retrouve.

Rose a passé sa vie à rechercher tous ces trésors et a sauvé soixante mille œuvres .

Elle a reçu de nombreuses médailles et distinctions de la part du gouvernement français et a été déclaré une héroïne .

Ce roman lui redonne sa place dans l'histoire car face aux massacres des juifs cet exploit n'a pas été considéré à sa juste valeur au cour de la guerre.

                                              LE GRAND SAUT, DE THIBAULT BERARD

THIBAULT BERARD est né en 1980 à Paris. Après des études littéraires, il devient journaliste, puis éditeur. Il sera responsable du secteur ‘’Romans’’ pendant 15 ans aux éditions Sarbacane.

Ses thèmes :      Destins, relations entre parents et enfants, littérature jeunesse , secrets de famille , combativité, famille recomposée, maladie, romans, tranches de vie, peur, amour maternel.

Ses livres :    Il est juste que les forts soient frappés

                       Les enfants véritables.

                        Tu cours trop vite.

                        Le grand saut.

                        Suzanne et le parc aux limaces.

Juillet 2020.

Léonard vient de rendre son dernier souffle dans la plus grande solitude. Il va léviter au-dessus de son corps, étendu dans la cuisine et nous faire partager les instants importants de sa vie.

Dans les années 70, c’est un jeune homme rêveur, un peu poète qui s’exerce à écrire des poèmes. Il tombe sous le charme de Lyse. Ils se marient et ont deux enfants, Tristan et Emilie. Mais la vie de tous les jours, quelques années plus tard, lui pèse. Il postule pour une place de commercial sans trop en parler à Lyse et le voilà parti sur les routes pour la semaine. Il commence alors une vie où l’alcool et les aventures deviennent son quotidien. Lyse, qu’il n’a jamais cessé d’aimer décède en 1995,  suite à une maladie. Le jour de son enterrement, Tristan et Emilie lui signifie ne plus vouloir aucun contact avec lui suite à ses comportements très blessants pour toute sa famille.

S’ensuit alors pour Léonard une dégringolade rapide et interminable. 25 ans de solitude, de tristesse et d’aigreur.

Novembre 2020.

En parallèle de cette histoire, on fait connaissance avec Zoé, petite fille de 10 ans qui vit avec son père, sa mère étant hospitalisée. Elle est tombée en catatonie sans connaître les raisons de ce mal. Ils vivent un cauchemar, espérant chaque jour une amélioration. Zoé est persuadée qu’un secret est à l’origine de ce mal et elle veut aller ouvrir un coffre qu’elle avait vu au sous-sol. Elle profite d’un après-midi où son père est à l’hôpital pour descendre dans la cave et ouvrir ce coffre qui contient peut-être les clés de cette situation. Elle en ressort 2 lettres et une photo qui vont lui faire découvrir ce qu’elle ignorait et qui a tant perturbé sa mère.