Atelier écriture jeudi 11 janvier 2018
Pour débuter l'année, Diane animait l'atelier du jeudi 11 janvier 2018 et le thème était le temps.
1 - ) Faire un acrostiche avec le mot « temps »
Texte 1 :
Trop brasser de vent et perdre son temps
Ensuite se plaindre qu'on n'a pas eu le temps.
Mais prenez donc les jours et heures comme ils viennent
Puis faites le bilan de tous ces instants
Sans jamais regretter des moments perdus
Texte 2 :
Triste saison que l'Hiver
Ennuagée, ennuyeuse et du froid vif,
Morne plaine enneigée et uniforme
Pâle soleil qui luit à l'horizon
Saumâtre journée pleine de relent amer
2 - ) Écrire un texte de 6 lignes sur le beau temps ensoleillé du jeudi 11 janvier, chaque ligne contiendra un nombre de mots correspondants au jet de dé de chaque participante
Texte 1 :
A l'aurore il faisait beau temps
Oh soleil d'aujourd'hui restes- tu ?
La pluie me mine.
Quel temps de chien !
Nuages noirs sauvez-vous…
Quand le soleil luit, tout resplendit gaiement.
Texte 2 :
1ère ligne : 6 mots : Merveille que ce rideau de perles
2ème ligne : 5 mots : Transparence lumineuse du rayon solaire
3ème ligne : 4 mots : Verticalité de la pluie
4ème ligne : 4 mots : Absence de vent violent
5ème ligne : 4 mots : Frimousse parfumée de douce fraîcheur
6ème ligne : 6 mots : Route très généreusement arrosée, joliment argentée…
3) Tirer une carte au hasard, écrire un petit texte sur la citation ou la phrase écrite sur la carte :
Texte 1 : Carte tirée comportant le texte "Dis Papa, c’est grand comment le temps ?"
L’enfant devant son père, un géant, commence son questionnement :
- « Dis Papa, c’est grand comment le temps ? ».
« Père Plexe » est le père : Comment parler de temps à l’enfant ?
- « Le temps c’est différent mon enfant, que tu sois petit ou grand. Le temps change tout le temps. Le temps, c’est un court instant, le temps, c’est un long moment. Le temps c’est un an ou c’est infiniment plus grand, c’est 100 ans. Le temps c’est maintenant, le temps, c’est tout le temps.
- « Papa, je ne comprends »
- « Enfant ! Comment ? Tu ne comprends. ? Un enfant n’attaque pas de questionnement sur le temps, car le temps c’est du vent, le temps c’est grand ça ! (et on ouvre bien grand les bras !)
4 - ) Sur le modèle du texte « Les épiphanies » d’Henri Pichette, écrire un texte sur l’enfance en commençant les phrases par « tu »
Texte 1 : Car à douze ans, tu t'enfermes dans ta chambre, tu prends ton tour de taille, tu gonfles la poitrine, tu allonges ton regard d'un trait de khôl, tu essaies une robe, tu écrases ton ventre pour le rendre plus plat, tu arraches des bretelles trop sages, tu vampes, tu minaudes, tu œillades vers le miroir, tu déformes ta bouche en cœur, tu moules tes fesses rondes dans un jean étroit, de châtain, tu te transformes en vamp brune : jouant sur les artifices du maquillage, tu bleuis les paupières, noircis les sourcils, grenades tes lèvres, empourpres ton visage, tu sapes le chignon trop sage et laisse se déployer une chevelure opulente...
Texte 2 : A onze, douze ans tu commences à regarder les copines, tu commences à faire le beau, tu discutes pour ne rien dire, tu te pavanes, tu crois tout savoir, tu veux qu'on t'aime, tu sais tout, tu touches à tout, tu as toujours raison, tu rougis, tu te crois le plus beau, tu te mesures tous les jours, tu joues déjà les blasés, tu nous prends pour des vieux « c. », tu nous regardes d'un air supérieur, tu ne nous écoutes pas, tu sais mieux que nous te servir d'un portable mais tu négliges l'orthographe, tu veux faire le tour du monde, tu es sûr d'être le meilleur, TU CROIS EN TOI.
Texte 3 :Tu cours, tu caracoles, tu galipettes, tu bicyclettes ou trottinettes, tu grimpes, tu escalades, tu tombes et te relèves, tu cherches mille trésors, petits cailloux, feuilles mortes, morceaux de bois, élastiques, ficelles et clous rouillés, tu remplis tes poches, tu bricoles, inventes, copies, tu fabules, tu ouvres l'œil, regardes et observes, tu vois tout, t'émerveilles, t'étonnes, tu rigoles, tu pleures, sèches tes larmes et ris à nouveau, tu cherches, tu as peur, tu découvres, tu oses, tu questionnes et fais confiance, tu imagines, tu rêves, tu fais semblant et tu y crois. Tu cherches un câlin, tu aimes le nutella, tu détestes les choux de Bruxelles, tu trempes ton doigt dans le chocolat ou la confiture et tu en as plein partout. Tu dis « quand j'étais petit ».
Tu poses des questions « pourquoi, pourquoi, et pourquoi... ? »